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MEDJEZ EL BAB 1960 à nos jours ( 5 )

Le ministre de l'économie qui défendait à l'époque toutes griffes dehors et avec une insolence démesurée était en quelque sorte comme un va t on guerre qui veut à travers cette théorie de socialisme de merde réaliser des ambitions personnelles au détriment des souffrances du peuple tunisien qui le suit il faut le dire docilement comme un agneau sans aucune réaction par peur des représailles . Les agriculteurs , la mort dans l'âme acceptent la confiscation et la spoliation de leur terre priant dieu en silence de lever cette calamité qui s'est abattue sur eux . Certaines âmes charitables considèrent avec philosophie religieuse ce socialisme comme un châtiment , une punition du bon dieu contre ce peuple qui quitté le droit chemin .
A Medjez el bab ça sonne le glas un silence lourd règne sur la ville des années durant , un silence qui parle qui dérange d'ailleurs c'était le seul langage cohérent et compréhensible utilisé par les habitants . La ville est triste lugubre terne habitée par des gens sans espoir , sans avenir qui traînent le pas comme des âmes en souffrance .
Réalisant que cette politique a mené le pays inéluctablement vers la déroute le pouvoir à l'époque c'est subitement réveillé de cette hibernation qui a trop tardé et décide brusquement l'abondant pur et simple de ce médiocre système . Il n'a ménage aucun effort pour le qualifier de tous les torts .Tout a été arrangé pour trouver un bouc émissaire et ce ministre qui était jusqu'à cette date la coqueluche du pouvoir et qui détient à juste titre plus d'un porte feuille au sein du gouvernement et qui soufflait le chaud et le froid sans que personne n'ose lever le petit doigt pour rouspéter ou le contrarier et qui se permet de nager seul contre le courant bon grée mal grée , ce monsieur tombe brusquement en disgrâce est demis de ses fonctions et mis au prison pour avoir induit le combattant suprême en erreur et profiter de sa maladie et de ses absences répétées du pays pour mener le pays vers l'abîme .
C'est une page sombre , triste qui est définitivement tournée , la ville de Medjez el bab a retrouvé petit à petit le sourire après l'abandon de ce système . La vie a reprit doucement après des années de misères et de peur . On commence à sentir l'odeur de la terre , le printemps a reprit ses belles couleurs les abeilles quittent leurs ruches les oiseaux reviennent et ornent le ciel et les pauvres les agriculteurs ont regagné leur terre et l'irriguent par leur sueur leur volonté et leur bravoure pour rattraper le temps perdu